CINEMA : vos avis

Venez parler ici des films vus récemment, vos coups de coeur, de gueule

The Wrestler de Darren Aronovsky

le pitch : The Ram est un catcheur has been, star dans les années 80. Aujourd(hui il végète dans des meetings pourris où il profite de sa notoriété passée. Pour pouvoir vivre il bosse au supermarché.
Une crise cardiaque à la fin d'un meeting va remettre en question la vision de son existence et le pousser à relier les liens avec sa fille.
Mais peut il vraiment faire table rase de ses erreurs ?

Un film boulversant où la vie de l'acteur qui joue The Ram (Mickey Rourke) est intimement lié à celle de son personnage (acteur star des années 80 il part à la dérive, se lance ds la bose pour en sortir amoché comme pas permis puis revenir aujourd'hui avec Sin City) donc on ne sait jamais qui parle vraiment : le personnage, l'acteur ?

Film qui porte en lui tout ce que les années 80 comptaient de bien ou de miteux : drogue, sexe, société de la toute puissance de la consommation, rock (B-O avec les gun's and roses....), génération qui s'est prix le choc des crises des années 90 en pleine gueule.

Un anti-héros qui n'est plus en phase avec les valeurs en cours, à la recherche de ses sensations passées et prêt à tout abandonner pour elles : l'amour de sa fille et les liens qu'il avait réussi à retisser, l'amour d'une strpteaseuse et sa vie ?

Bref un film qui vous prend : doit on rire de ce looser, le plaindre ?

On est scotché attendant de savoir où sa trajectoire va se finir

Mickey Rourke est un grand acteur qui est passé a coté d'une grande carrière.

Dans les années 80 il s'est taillé une très bonne réputation d'acteur avant de connaitre un très long passage à vide avant de revenir sur le devant de la scène dans sin city.

J'ai bien aimé le film angel heart, je sais pas si tu l'as déjà vu.J'ai entendu le plus grand bien de the wrestler et j'attend de le voir avec impatience.

Jeudi soir je suis allé voir les noces rebelles avec di caprio et kate winslet(le fameux couple qui ont rencontré un iceberg sur un bateau pas si insubmersible que ça...).Mon avis:...très chiant comme film.Les acteurs sont bons mais l'intrigue ne décolle jamais bref je déconseille.

Le dernier bon film que j'ai vu c'est two lovers par le réalisateur de la nuit nous appartient. Très subtil ce film avec de très bon acteurs(joaquim phenix,gwyneth paltrow...).L'intrigue ressemble un peu à Match point:un jeune homme est pris dans un dilemme entre un choix de coeur et un choix de raison.Il aime une fille mais son avenir est assuré s'il en épouse une autres...ça a pas l'air passionnant comme ça mais on ne s'ennuie pas une seconde.

De James Grey je préfèrai quand il faisait justement ses polars sur les communautés ukrainiennes (little odessa, la nuit nous appartient...), two lovers m'a je dois dire un peu ennuyé même si les acteurs sont très bons (Je suis fan de joaquim phoenix et sa décision d'arrêter le cinéma me chagrine)

Je ne savais pas que joaquim phenix arrétait le cinéma.Sait-on pour quelles raisons?

J'ai vu les anciens films de james gray(little odessa, the yard,la nuit nous appartient).C'est un très bon réalisateur, j'ai bien aimé tous ces films.Je trouve que dans two lovers il s'est essayé à un autre genre de film avec succès.C'est pas mon réalisateur préféré mais je le trouve talentueux.

Je suis plutot fan de tarantino(pulp fiction, reservoir dogs surtout), guy ritchie(arnaque,crime et botanique,snatch),kubrick(barry Lindon, orange mécanique...),Coppola ou scorsese(le parrain 1 et 2,les affranchis,raging bull...),De palma(ces film des années 70 surtout genre phantom of the paradise,blow up...),Dario Argento(dans sa grande période des années 70 avec les frissons de l'angoisse,suspiria),Hitchcock(la mort au trousse,vertigo,psychose...) et j'en oublie surement.

Mon film préféré de tout les temps c'est blade runner de ridley scott et mon acteur préféré il y en a beaucoup que j'adore mais je dirais al pacino(la trilogie du parrain,l'épouvantail, scarface,l'associé du diable,heat,donnie brasco que de bon films!).

J'aime aussi beaucoup david Lynch, surtout la série twin peaks et mullolhand drive.Dans les séries que j'ai adoré je pourrai aussi citer les séries produite par hbo telles Oz,les sopranos ou the wire mais aussi the shield et dexter.

killerclownie a écrit:

(Je suis fan de joaquim phoenix et sa décision d'arrêter le cinéma me chagrine)

je ne suis pas fan, mais j'aime beaucoup cet acteur, et qu'est ce qu'il était bon dans Gladiator ! (d'ailleur, Gladiator est pour moi le meilleur film, j'vous fait un petit post sur ce film )

bube51 a écrit:

Je ne savais pas que joaquim phenix arrétait le cinéma.Sait-on pour quelles raisons?

A priori c'est pour se lancer dans le rap et il a déjà fait des concerts. Mais la rumeur courre que tout ça c'est du bidon et que ce serait en fait dans le cadre d'un film de casey affleck qu'il ferait ça.

Mon réalisateur préféré est Rydley Scott : Blade runner ,alien, duellistes... ce mec a touché à tous les genres et à chaque fois avec talent

Sinon j'apprécie aussi Kubrik (Barry Lyndon, orange mécanique surtout), les premiers Tarantino (reservoir dogs et pulp fiction), les western italiens des années 70 (Sergio Leone est mon dieu, Sergio Corbucci), les 1ers Carpenter (The thing, NY 1997), Guillermo Del Toro (le labirynthe de Pan m'a fait chialer), Danny Boyle (que pour Sunshine et 28 jours + tard) et les films asiats(les polars de John Woo et Johnny To, The Blade de Tsui Hark et les polars coréens : old boy)

Très peu de films français et surtout pas de comédies

Juste pour dire que sort cette semaine The Watchmen de Zack Snyder(300, l'armée des morts) l'adaptation de la grafic novel culte et géniale d'Alan Moore.

Pour l'instant critique divisée : soit c'est une grosse merde soit un chef d'oeuvre.
Je vousdonnerais mon avis qd je l'aurais vu mais je me demande comment il a fait pour adapter ce pavé en moins de 3 heures et comment il va retranscrire l'ambiance de l'oeuvre qui est à mes yeux propres aux années 80 (peur d'une guerre nucléaire, émeutes urbaines, quoique en ce moment on est servi de ce côté....)

Mais bon j'étais plutôt satisafait de son adaptation de 300 (même si la musique est daubesque et le prise de risque par rapport à l'ouevre originelle très limitée, il s'est servi du bouquin comme d'un story board) donc je l'attends quand même avec impatience

Bon je viens d'aller voir The Watchmen et je n'ai qu'une chose à dire. Pour ceci je vais utiliser mon privilège de modo et d'admin du forum : SI VOUS N'ALLEZ PAS VOIR CE FILM JE VOUS VIRE D'ICI A COUPS DE PIEDS AU CUL !!!!!!!

C'est compris ?

Non plus sérieusement c'est un putain de film, peut être la meilleure adaptation de grafic novel et de super-héros (même si ce qualificatif n'est pas vraiment applicable aux watchmen) jamais faite (si y en a qui me parle de batman, the dark knight, pareil je les kick)

Si Snyder a limité la prise de risque par rapport à l'oeuvre originelle (moins politisé, final moins barré et plus consensuel, récit plus structuré et plus expliqué pour ne pas perdre ceux qui n'ont pas lu l'oeuvre d'Alan Moore) il n'en reste pas moins que l'oeuvre originelle énorme est ici très bien retranscrite. Les personnages sont ici très fidéles (avec une mention particulière pour Rorschar et le hibou II), l'esprit de l'oeuvre est bel et bien là (le côté "autre" de doc manhattan, la force et l'intelligence du récit).
Bref c'est quasi du tout bon puisque je n'a pas déscotché pdt les 2 h 40, à mon sens trop courtes (même si on peut chipoter sur des déviances par rapport au bouquin : une chouille trop de baston à mon goût mais cela satisfera à mon avis le plus grand nombre).

Foncez-y (je ne vous en dit pas plus sur l'histoire car il faut la découvrir et après le film, achetez le bouquin vous ne le regretterz pas)

Ba moi je sens que jais etre copain avec killerclownie ^^ .

Car Watchmen je n'ai pas du tout aimé j'ai trouvé sa bidon . Je trouve que le film est confus et a pars les 10 dernieres minutes on se tape tout un baratin qui ne sers pas a grand chose . Film trop long et assez plat.

Alors que Batman : The dark night que dire je l'ai trouvé tout simplement sublime avec une derniere prestation de Heath Ledger(malheureusement) magnifique . Gros coté sombre de l'action bons jeux d'acteurs et un joker a la perfection . ce film merite largement ses 2 oscars et pour ma part je pense qu'il méritait aussi l'oscar des meilleurs effets speciaux alors qu'il se l'est fait prendre par l'etrange histoire de benjamin button non mais ou va le monde franchement .
Tout simplement un des meilleurs films vu depuis 2-3 ans.

Mais sinon je t'aime killerclownie :p

Je pense que pour apprécier pleinement le film de Snyder, il faut à la base avoir lu le livre de Moore et Gibbons car il élude beaucoup de points (ainsi l'intro il faut connaître vraiment le bouquin pour reconnaître et comprendre l'histoire des minutemen).
Ensuite le film "parle" beaucoup moins que le bouquin où il n'y a pas d'actions : les watchmen ne sont pas des super-héros (dans le sens habituel du terme, d'ailleurs à part doc Manhattan ils n'ont pas de pouvoirs).

Quand au Dark Knight, je ne dénigre pas la qualité du film en lui-même (même si qques critiques sont à formuler : passage à Hong Kong initéressant, retour 2 s de l'épouvantail naze, Christian Bale est un mauvais acteur et la voix française enrouée de batman est ridicule, batmobile pourri) mais la trahison du Dark Knight : cela n'a rien à voir avec le comics de Frank Miller : batman n'est pas vieux, dépassé par le monde qui l'entoure et aussi tueur psychotique (il est au moins aussi barré que le Joker chez Frank Miller), c'est faussement sombre (c'est tjs super manichéen même si on veut nous faire croire que non) et tout plein d'autres points et le Joker est bcp plus cinglé chez Miller (et dernière objection, il est où superman ?).
Ce film ce serait appeler Batman (mais sans Dark Knight) je n'aurais pas eu autant d'objections à formuler (et puis le merchandising macabre autour me saoule : oscar à titre posthume à Heath Ledger, vente de Tshirt Joker pour la hype...)

Mais pour en revenir à mes propos initiaux : je ne kickerais personne pour avoir un avis contraire au mien
C'est juste que je trouve ce film excellent et basé sur un bouquin merveilleux qui va plus loin que le comics traditionnel habituellement adapté au cinéma avec une vraie histoire, des personnages travaillées et un contexte politico-social poussé

D'ailleurs en parlant de Snyder et Miller, cette semaine je me suis rematé le dvd de 300.

300 c'est l’adaptation du comics de Frank Miller du même nom racontant la bataille des Thermopyles, bataille ayant réellement eu lieu où 300 spartiates auraient bloqué l’avancée de l’armée perse comptant plus de 250 000 hommes (7000 selon les historiens).

De cette histoire, Frank Miller a fait un comics à l’impact visuel marquant, emprunt de violence et de messages politiques (amour de la démocratie, méfiance de la religion, exaltation du don de soi pour la survie de ses idéaux, il a même été taxé de faciste puisque les défenseurs de la liberté, les spartiates sont une société guerrière avec castes). Sin City ayant prouvé que le particularisme du style visuel Miller (certes dans un autre genre que 300) était transposable à l’écran grâce aux progrès technologiques, 300 se devait être à la hauteur tant visuellement qu’émotionnellement.

Sur le plan visuel, les premières images rassurent tout de suite. Zack Snyder a parfaitement su retranscrire l’esthétisme propre à 300. Couleurs saturés faisant ressortir les muscles de chacun des interprètes, corps difformes (même si sur ce plan là, Snyder a pris quelques libertés avec le comics : le géant des immortels, le visage sous le masque des immortels), spartiates quasiment statufiés (leur attitude est tout en poses majestueuses) et surtout de véritables images dignes de tableaux dantesques (l’arbre des morts, la tempête sur la flotte perse, le plan final de la bataille, juste somptueux).

Cette fidélité au style Miller se retrouve sur les plans de combats où l’utilisation du ralenti, qui dans grand nombre de films hache l’action, ici la magnifie car Snyder évite le surdécoupage des plans. En jouant sur la vitesse, en n’interrompant jamais le trajet de la caméra et en se centrant sur un ou deux spartiates maximums, la puissance des coups est ainsi portée à son paroxysme.
Mais, si les combats rapprochés n’ont aucun équivalent dans leur puissance émotionnelle et leur violence (ici, aucune retenue, les membres sont tranchés nets, le sang coule abondamment), il est regrettable que cette impression diminue dès que Snyder filme avec plus de hauteur les affrontements.

Visuellement fort, 300 réussit son pari de coller autant que possible au style Miller, il est alors regrettable que quelques points noirs ternissent ce tableau qui aurait pu être parfait.

Le premier point noir est l’introduction à la société spartiate. Alors que la voix off nous annonce que la société spartiate repose sur l’honneur, le courage, le dévouement à la patrie et nous annonce que seuls les plus braves avaient le mérite de devenir spartiates et donc aptes à défendre ces valeurs, Snyder adoucit le côté sanguinaire de cette civilisation que Miller avait développé plus profondément dans son œuvre. A mes yeux, on ne ressent pas assez la difficulté des conditions pour pouvoir prétendre appartenir à ce corps quasi mythique : le processus de sélection naturelle est juste esquissé en un plan, on se concentre trop sur l’éducation de Léonidas donnant l’impression que lui seul a connu cet enfer.
L’aspect noir de Sparte que Miller précise est ici esquissé sans parti pris : on ne ressent pas assez l’aspect d’une société hautement militarisée, quasi fasciste qui pourtant se bat pour la démocratie.

L’autre aspect négatif est l’intrigue politique qui se joue à Sparte autour de sa reine. Coincée en plein pendant les moments les plus durs du combat, elle coupe ainsi leur rythme en plus de se montrer poussive.

Mais ces points négatifs ne doivent pas occulter tout le reste du film car, en plus de la puissance visuelle, il faut ajouter la puissance des interprétations. Ces derniers ne se révèlent pas que des corps musclés mais des interprètes totalement investis dans leurs rôles. Mention spéciale à Gérard Butler, impressionnant de charisme en Léonidas (qui pouratant n'a fait que des navets).

Film lyrique, fresque à la puissance visuelle hallucinante, plus digne représentant de la dark fantasy, 300 révolutionne le cinéma épique pour atteindre des sommets d’intensité dramatique.

Je ne vais pas faire aussi long que vous, qui m'avez l'air de grands spécialistes ciné.

Je vais tout simplement vous conseiller le dernier Clint Eastwood, Gran Torino, que j'ai vu hier soir.

C'est un "putain" de bon film réalisé par un "vieux con de yankee de merde".

Ceux qui ont vu ou iront voir le film comprendront mon langage.

Vraiment à conseiller.

Ce film a de très bonnes critiques, j'ai hâte de le voir.

J'ai trouvé million dollar baby et l'échange très bon.On dirait que Clint Eastwood est comme un bon vin:il se bonifie avec l'âge.

Juste pour parler de l'un de mes films préféré : Old Boy du coréen Park Chan Wook(2ème volet de son tryptique sur le thème de la vengeance avec Sympathy for Mr Vengeance, autre film monumental et Lady Vengeance, plus classique)

Old Boy est une claque que je me suis pris dans la gueule et dont je ne me suis toujours pas remis !

D'abord le pitch : En 1988, Oh Dae Soo, père de famille lambda est enlevé en pleine rue et séquestré dans une pièce où la télévision est sa seule compagne. 15 ans plus tard Oh Dae Soo est libéré sans rien connaître des raisons de son enlèvement. Alors qu’il redécouvre la vie normale, le cauchemar recommence lorsque son kidnappeur le contacte pour lui demander de découvrir les motifs de cet emprisonnement.

Old Boy est un film fou, pessimiste, il vous prend aux tripes et ne vous lâche jamais. J’ai pleuré devant ce film !

Qu’est ce qui m’a plu ? Tout !

Le Scénario ? Adaptation très libre d’un manga, Old boy s’impose comme un thriller au rythme effréné, à la tension toujours présente. Scénario noir, pessimiste aux scènes folles, violentes, tant physiquement que psychologiquement, certains lui reprocheront d’ailleurs cet aspect qu’ils jugeront malsain (chose dont je ne suis absolument pas d’accord, cette violence est justifiée par l’état d’esprit des personnages, elle n’est que le reflet visible de leur psychée.

L’interprétation ? Dantesque ! Choi Min-Sik impose son talent à la face du monde entier dans un rôle difficile. Sa performance rappelle un Jack Nicholson du temps de Vol au dessus d’un nid de coucou ou de Shining ! Totalement habité par son personnage, il y apparaît tour à tour (et en même temps ! D’une réplique à l’autre, il peut changer du tout au tout) détestable, bestial, touchant.
Le reste du casting est au diapason de sa performance nous livrant ainsi des personnages habités.

La réalisation ? Hallucinante ! Park Chan Wook nous livre ici un film déjanté où chaque scène est travaillée à l’extrême avec une pléthore d’effets de style tous plus réussis les uns que les autres. Certains trouveront que tout est trop stylisé mais la mise en scène reste à chaque instant au service de l’histoire et des protagonistes. Cette folie et cette déferlante visuelle ne sont que le reflet de la folie des personnages, elle devient alors, au même titre que leurs actes, un exutoire aux sentiments qui les habitent. Amour, haine, colère, peine, tous les sentiments qui habitent les personnages transparaissent au travers des choix de mis en scène accentuant encore plus leur impact.

La musique ? Sublime ! Le choix de la musique classique, qui sait se faire tour à tour vive, intense, profonde, magnifie l’image. Elle contribue à ressentir plus vivement encore les émotions de chacun des protagonistes et sa sobriété renforce la folie visuelle.


Old boy est un choc ! Film désespéré, intense, violent, il ne peut vous laisser insensible. Sa folie, sa noirceur mais aussi ces rares moments de joie sont comme une bouffée d’oxygène dans l’océan de films fades que les studios sortent à la chaîne.
Pendant 2 heures on se rend compte à quel point le cinéma peut être un formidable vecteur d’émotions.
Alors certes sa démarche jusqu’au boutiste (violence physique et psychologique, multitudes d’effets de style) risque d’en rebuter certains qui n’essaieront pas de faire l’effort de le comprendre. Ceux-ci passeront alors à côté d’un film poignant, intense.

Allez un petit film asiat que je viens de me mater en dvd : le maître d'arme de Ronny Yu avec Jet Li

Le pitch : Huo Yuanjia rêve depuis sa plus tendre enfance d'être le plus grand combattant de Chine mais son père lutteur le refuse. Huo s'entraîne donc en secret. Les années passent et Huo est devenu un combattant émérite qui ne rêve que de montrer sa supériorité à tous. Mais son arrogance et sa vanité vont l'écarter des préceptes fondateurs des arts martiaux et sa "victoire" mortelle que son plus grand rival vont lui faire comprendre douloureusement la futilité de ses rêves.
Huo Yuanjia décide donc d'abandonner les arts martiaux. Cependant le désespoir du peuple chinois face à l'oppression et aux moqueries des envahisseurs étrangers vont lui faire reprendre les armes.

Un film d'arts martiaux sympathique qui prouve que Jet Li vaut bien mieux que les merdes produites par Besson (le baiser mortel du dragon, danny the dog). Certes l'histoire n'est pas très développée mais au moins elle ne fait pas l'apologie de la violence pour la violence. En outre les combats sont très bien chorégraphiés (assez proches des films de la shaw brother) puisqu'on évite les clichés de tous les films de kung-fu post matrix : pas trop de cables, pas de ralentis pourris ou de multiplication de cadrage. C'est sobre et efficace.

Bref un bon petit film qui s'il ne rejoint pas les maîtres du genre (les shaw brother des années 60 et 70, les Tsui Hark...) vaut bien mieux que les grandres productions chinoises actuelles avec leurs histoires et combats esthétisants et mou du bulbe (Hero, l'empreur et l'assassin, tigre et dragon)

Bref pour ceux qui aiment les classiques du ciné asiat c'est plutôt pas mal (même si l'esprit prochinois est comme tjs présent dans les productions actuelles de ce pays)

Chronos de Gillermo del Toro

Le pitch : au XVème siècle un alchimiste fuyant l'inquisition se réfugie au mexique où il invente une machine rendant la vie éternelle. De nos jours l'alchimiste a trouvé la mort dans un accident et son invention est retrouvée par un antiquaire et sa petite fille. Ce dernier va découvrir le pouvoir de cet étrangé objet mais le prix à payer va sembler bien immense.

Un des premiers films de Del Toro (si ce n'est le 1er ?) et toute la thématique qu'il abordera dans ses différents films est déjà présente : collision entre le réel et le fantastique, inadaptation de l'enfance à la dureté de la vie, imaginaire noir....
Tout est déjà là mais à l'état débauche : ça va un peu dans tous les sens, le sjt n'est pas totalement maitrisé, la narration connait de nombreuses cassures de rythmes, la réalisation plus proche du téléfilm que du film.
On sent la naissance d'un cinéaste mais on est encore proche du film d'étudiant en ciné.

A voir surtout pour les fans de Del Toro

Bon comme j'ai plus d'xbox je rattrape tous mes dvd en retard !

- Ghost Dog de Jim Jarmush

Forest Whitaker est ghost dog un tueur professionnel qui respecte le bushido (code des samourais) au service de Louie un mafieux italien qui lui a sauvé la vie.
Lors d'un des contrats les choses tournent mal et Louie doit lacher Ghost Dog à son patron.

Un film à l'ambiance particulière, un rythme lent (mais attention pas ennuyeux) qui alterne entre tranche de vie et intrigue (très proche de la structure des films de Kitano) qui aborde des thèmes (d'ailleurs chers à Kitano) comme le code de l'honneur et son inadéquation au monde actuel, le respect de la parole donnée.
Le film passe de l'émotion à l'humour avec intelligence (comme les films de Kitano)
Le tout sublimé par l'excellent bande-son de RZA (et pourtant je suis pas fan de rap)

Je suis un grand fan de Forest whitaker depuis que j'ai vu sa performance incroyable dans la saison 5 de the shield(Enorme série, si vous n'avez jamais regardé jetez vous dessus).J'ai bien aimé ses prestations dans ghost dog mais aussi dans the crying game,smoke et le dernier roi d'Ecosse.

Un grand acteur, trop souvent injustement méconnu du grand public.

Continuons dans les films en retard avec A bettersweet life :

D'abord le pitch :Sunwoo est le bras droit de Kang, un parrain de la mafia. Du fait son grand professionnalisme, celui-ci le charge d’espionner sa maîtresse. Mais Sunwoo ne respecte pas les ordres et, pour ne pas avoir respecté le code d’honneur des Triades il est torturé. Sun parvient à s’échapper des mains de ses tortionnaires et n’a alors plus qu’une idée en tête : que tous ceux qui ont précipité sa chute périssent.


Petite déception que ce « A bittersweet life », non pas que le film soit mauvais mais il manque franchement d’âme jusqu’à son dénouement final.

Pourtant l’idée de départ était intéressante et il y avait matière à faire un film émotionnellement fort : Sunwoo, bras droit d’un parrain, est la bras droit parfait : obéissant, fidèle, froid, voit toutes ses valeurs remises en cause au contact de la maîtresse de son boss.
Mais, l’utilisation d’une esthétique très, et hélas trop, soignée alliée au jeu trop rigide des différents acteurs fait qu’aucune émotion ne transparaît de tout ceci.
Ajoutez à ceci des scènes peu intéressantes et des sous intrigues manquants d’intensité.
Il faut alors constater que l’on frôle l’ennui pendant une bonne heure.

Et d’un coup le film change d’orientation : le film s’oriente vers une vengeance que Sunwoo veut absolue. Les règlements de compte se succèdent à un rythme effréné, le tout alors servi par une maestria visuelle.
Les acteurs sortent de leur léthargie (et nous aussi par la même occasion) pour composer enfin des personnages habités. Sunwoo devient enfin humain : il souffre, s’énerve, a peur....On apprécie alors ce personnage.

Là est peut être la trouvaille du réalisateur : imposer un faux rythme et une vision trompeuse des protagonistes.
Mais hélas, il faut reconnaître que le manque d’émotions et d’intensité de la première partie, même s’il est volontaire et créateur d’un réel effet de surprise, est franchement gênant car faisant apparaître le film prétentieux, sans âme.

Un film au final pas inintéressant mais bancal, clairement découpé en 2 parties, qui laisse ainsi un sentiment partagé : doit on être frustré par le début au regard du final grandiose de virtuosité technique et d’émotions ou doit on applaudir un parti pris audacieux de la part du réalisateur ?
Personnellement, j’ai opté pour la première hypothèse

Allez hop un nouveau film visionné : Yesterday once more de Johnnie To

le pitch ; un couple de voleurs profesionnels divorcent suite à un désaccord sur le partage de leur dernier butin. Mais ils vont de nouveau se retrouver sur un bijou qu'ils convoitent tous les 2. Chacun échafaude des plans pour devancer l'autre et tout devient prétxte à un jeu du chat et de la souris où l'amour n'est pas loin.

Johnnie To abandonne ici le polar hongkongais qui a fait sa réputation pour aborder le thème de la comédie romantique. Mais on est très loin des codes de la comédie romantique américaine actuelle. Ici tout n'est que bluff, mensonges, coup bas, humour, on est très proche du style des années 60 à la blake edwards voire des films plus légers d'Hitchcock
Un film de prime abord léger avec un final un peu plus "sombre".
C'est frais, divertissant, bien filmé (c'est Johnnie To quand même donc chaque plan est vraiment magnifique), les acteurs sont bons (Andy Lau se fait plaisir) alors certes ce n'est pas du niveau des grands films de Hong Kong mais dans son genre c'est plutôt dans le haut du panier

Ah être en vacances et ne plus avoir de 360, 2 bonnes raisons pour rattraper ses dvds en retard !

alors la séance de ce soir : versus de Ryuhei Kitamura

le pitch : 2 évadés de prison se retrouvent dans une forêt pleine de zombies suite à l'arrivée d'un démon dans cette dernière. Heureusement l'un d'entre eux est la réincarnation de son plus farouche adversaire

Que dire ? Trop d'action tue l'action. Deux heures de films sans sénar où il y a une surenchère d'action. Alors des fois c'est symp mais là franchement ça saoule ! Un film culte aux yeux de certains pour moi une série z mal filmée, mal jouée, passez votre chemin

Allez les 2 derniers films que je viens de mater :

- en dvd : Keoma
Western italien avec le grand, l'immense Franco Nero (le grand Django c'est lui)
Keoma metis indien revient dans son village natal après la guerre de sécession mail il retrouve celui-ci en proie à une épidémie de peste et sous la coupe de l'immonde Caldwell auxquels ces 3 demi-frères se sont raliés. Keoma va tenter de sauver son village, peut être pour se sauver lui-même.
un grand western spaghetti (même si cette appellation est péjorative) qui s'il est d'une facture classique quant à la réalisation l'est moins sur les thèmes qu'il aborde : le racisme et le problème d'intégration des métis, un message christique (Kéoma est une sorte de Messie qui prend sur lui les fautes et lachetés de son village) et un zeste de fantastique (qui est cette mystérieuse femme que seul Keoma semble voir).
Réalisation classique mais efficace, acteurs énormes, musique magnifique, le western dans tout ce qu'il a de plus grand !

- au cinéma : Vengeance de Johnnie To avec notre Johnny national !
le pitch ; La fille de Castello est attaquée à son domicile de Macau. Si elle s'en sort miraculeusement, son mari et ses enfants sont tués. Son père décide de la venger, mais la vengeance existe t elle encore quand on ne sait plus pourquoi et vers quoi on doit se diriger ?
Alors, à la base je suis un fan aboslu des polars asiats (j'en ai environ une cinquantaine) et plus particulièrement des films de Johnnie To (The Mission, PTU, Breaking News, Election 1 et 2 sont des bijoux) mais là j'ai été assez déçu même si intrinsèquement le film n'est pas mauvais.
Les points noirs : Johnny : s'il a une "gueule" ce n'est pas un acteur ! Zero expression, jeu très pauvre, bref à côté du casting hongkongais (des pointures comme Anthony Wong, Lam Suet) il fait vraiment pâle figure.
L'Alzeihmer de Johnny est très sélectif : si l'idée est plutôt bonne (le mec fait des photos des personnes en notant qui elles sont pour lui: amis - ennemis) elle n'est pas tjs bien exploitée et très mal jouée par Jojo.
Un final assez bancal (car reposant entièrement sur Johnny).
Au final j'ai plutôt bien aimé la première partie (car pas centrée que sur Johnny) et j'ai décroché sur le final.
reste la réalkisation merveilleuse de Johnnie To (la reconstitition de l'assassinat), ses gunfights magnifiques et un casting asiat magnifique (même si l'ami Simon Yam en fait des caisses).
Au final c'est mieux que la plupart des polars actuels mais loin des classiques asiats.